- 2 bonbonnes de 5 gallons. Utiliser des récipients en verre (fragile
mais rigolo : on peut regarder ce qui se passe dedans) ou acier inox. Le
plastique peut être difficile à nettoyer mais certains plastiques
semblent pouvoir être utilisés pour des périodes limitées.
Le bois peut être utilisé pour le vieillissement mais n'est
pas forcément le plus adapté pour la fermentation,
- faitout de 3-4 gallons (émaillé ou en acier inox car l'aluminium
réagit en milieu acide),
- récipient de 2 litres pour le pied de cuve,
- bouchon en caoutchouc percé + barboteur (figure d'après [F3]→),
- thermomètre pour vérifier la température de «
pasteurisation » du miel,
- densimètre pour mesurer la densité du moût et extrapoler
le taux potentiel d'alcool,
- grande cuillère pour remuer le miel pendant qu'on le chauffe
(éviter d'utiliser du bois qui est un matériau très
poreux),
- pH-mètre (utile mais tout à fait facultatif, très cher comparé au reste de
l'équipement : pas du tout un investissement prioritaire)
- entonnoir suffisamment grand pour ne pas verser à coté
(il n'est pas facile de viser quand on manipule plus de 10 L d'eau),
- tuyau en plastique alimentaire transparent,
- 25 bouteilles (75 cl) + bouchons en liège,
- cuillères doseuses pour mesurer des quantités aussi faibles
que 1/4 ou 1/8 de c. c. (cuillères à café) qui sont
courantes pour certains produits,
- balance ou équivalent pour mesurer la quantité de miel.
Pour éviter une invasion bactérienne, il y a deux solutions
: ne pas avoir de bactéries au départ ou bien les tuer quand
elles sont présentes. Ou bien les deux.
Il faut donc faire très attention à la propreté
du matériel utilisé. Ne pas toucher les parties sensibles
du matériel (dessous du bouchon, intérieur du goulot des
bonbonnes et des bouteilles, etc.) avec les doigts. Limiter les contacts
avec l'air réduit les possibilités d'entrée des bactéries.
Il faut aussi faire en sorte de maintenir des conditions hostiles aux
bactéries :
- faible quantité de nutriments (les hydromels les plus doux
contenant beaucoup de sucre sont donc menacés),
- faible pH (milieu acide),
- taux d'alcool élevé,
- présence d'antiseptiques (sulfite).
Ces conditions sont également défavorables aux levures
mais ces dernières ont été sélectionnées
voire entraînées pour les supporter. Ainsi une levure de vin
pourra supporter un taux d'alcool d'environ 15 % alors que les bactéries
ne tiennent -- pour la plupart -- guère plus de 2-4 %. La bière
(4-5°) se conserve quelques mois, le vin (12°) des années
et les alcools forts (40° et plus) à vie. Une fermentation vigoureuse
produit de l'alcool rapidement et en quelques jours le moût devient
un milieu inhospitalier pour les bactéries.
21 mai 2002